Lors de son dixième anniversaire, Olivier Gherrak reçoit en cadeau son premier appareil photo ainsi qu’un agrandisseur noir et blanc. Dès lors, le jeune garçon se passionne pour la photographie. Plus tard, il suit une formation artistique universitaire, puis académique, et s’initie aux logiciels de retouche d’image pendant un an. Pour Olivier GHERRAK, tout est sujet de photographie. A travers son objectif, il donne naissance à des petites histoires muettes. Il cherche à conserver des traces de ses rencontres, de ses voyages et des paysages qu’il peut observer. Il trouve dans la nature la qualité graphique de l’espace et des éléments paysagers qui évoluent selon la lumière. Il cherche à intensifier l’émotion, à rendre plus expressif son sujet en jouant sur les lumières, le clair-obscur, et en libérant les formes : « Ma photographie c’est d’abord Rembrandt mais certainement Man Ray, Kertesz, le clair-obscur, la calligraphie, la gravure. C’est riche de ces acquis que l’on peut envisager la photographie. Ainsi l’image s’édifie, le regard critique ne cessant de se confronter à l’émotion, avec l’intention de l’enrichir, de la rendre plus expressive, de donner à la photo cette calme autorité qui l’établit hors du temps. »
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